Du beau tétin !

Buste, mamelle, mamelon, nichon, poitrine…depuis toujours le sein fascine, Du Beau tétin qu’il disait Clément Marot. Serait-ce le galbe ou l’auréole ? Ou bien serait-ce la puissance qu’il inspire ou la féminité qu’il dégage ?

Oui, on croirait que le sein a été créé par l’art et pour l’art lui-même, pour qu’il puisse remplir sa secrète mission : sublimer ce qui le sublime, remercier par les mots ce qui l’a ému, rendre hommage à un corps qu’il admire.

« Autrefois les seins d’une femme servaient à nourrir les enfants, aujourd’hui ils servent à nourrir les cinéastes » disait Jules Romains en son temps. Aujourd’hui dans une valse des mots le tabloïd pourrait remplacer le cinéaste, le  voyeurisme l’art, et la réalité la fiction. Allons dont, le sein d’une Princesse ne serait donc pas le sein de n’importe qui ? Outre son charme il se pourrait bien qu’il ait des vertus lucratives. N’est-il pas traité avec voyeurisme et indélicatesse ce sein ?

A vouloir trop s’approcher d’une Rose il faut s’attendre à ce qu’elle pique en retour le visiteur non attendu. Et oui monsieur Closer, ôtez-nous ce sein que nous ne saurions voir ! La beauté d’un corps ne s’achète pas.

 La nudité est à l’intimité ce que la beauté est à l’art : un clair-obscur de complémentarité et dans l’espace clos de l’infini. 

Niska